votre entretien d'embauche.

5 questions standard qui reviennent souvent lors d’un entretien d’embauche

1. parlez-nous de vous.

La question paraît simple, mais attention: si vous cafouillez, le ton sera donné pour le reste de l’entretien. Il sera alors compliqué de rectifier cette première impression. Ayez conscience que cette question n’est pas une invitation à donner une tournure personnelle à l’entretien. L’endroit où vous avez grandi, le fait que vous adoriez faire du vélo le samedi et la raison pour laquelle vous n’aimez pas le chocolat ne sont pas les réponses que l’interviewer attend.

En revanche, cette question est une occasion rêvée de vous vendre et de donner quelques informations générales. Commencez par le présent, évoquez rapidement le passé et terminez par le futur. Commencez donc par votre emploi actuel, parlez brièvement de vos emplois précédents et terminez par la façon dont vous voyez votre avenir professionnel. Concentrez-vous essentiellement sur les compétences judicieuses pour la fonction visée. 

2. pourquoi voulez-vous travailler ici?

En d’autres termes, que savez-vous déjà de l’entreprise et qu’est-ce qui suscite votre intérêt? Votre réponse doit vraiment aller au-delà des clichés. De nombreux candidats s’en tiennent à «la culture de l’entreprise me parle» ou «travailler pour vous serait réaliser le rêve de toute une vie».

Pendant l’entretien d’embauche, montrez que vous avez fait vos devoirs et que vous êtes un fan de l’entreprise et du secteur. Dites ce que vous savez de l’organisation et précisez bien sûr pourquoi vous voudriez tant la rejoindre. Après tout, votre objectif est d’impressionner l’interviewer, n’est-ce pas?

Les candidats qui parviennent à rattacher leurs compétences et leur valeur ajoutée à l’objectif stratégique de l’entreprise ont une longueur d’avance. Expliquez donc sans hésiter à l’interviewer comment votre expérience et vos compétences peuvent contribuer concrètement au succès de l’organisation. 

3. en quoi êtes-vous la personne idéale pour cette fonction?

Votre réponse à cette question doit concorder avec les éléments de votre CV  et de votre lettre de motivation. Faites par exemple valoir que vous avez de l’expérience dans le secteur ou que le contenu de la fonction vous est familier. Peut-être y a-t-il un lien évident avec vos études? Ou avec vos loisirs? N’hésitez pas à reprendre votre CV et votre lettre de motivation en expliquant oralement les points pertinents pendant l’entretien d’embauche.

4. quels sont vos points forts?

Votre futur employeur veut vérifier si vous vous connaissez bien et les avantages de vos qualités pour la fonction à laquelle vous postulez. Donnez simplement des exemples de moments professionnels pendant lesquels vos qualités ont été appréciées. 

5. où vous voyez-vous dans 5 ans?

À travers cette question, l’employeur s’intéresse à votre vision de l’avenir. Vous fixez-vous des objectifs de carrière réalistes? Quel est votre degré d’ambition? La fonction pour laquelle vous postulez correspond-elle à ces ambitions?  
En préparant l’entretien d’embauche, fixez-vous quelques objectifs professionnels et trouvez le lien avec ce que l’entreprise fait et juge important. Si vous parvenez à démontrer que vos projets d’avenir concordent avec ceux de l’entreprise, vous bénéficierez d’un réel atout. 

5 questions difficiles qui reviennent souvent lors d’un entretien d’embauche

1. pourquoi y a-t-il un «trou» dans votre CV ou pourquoi n’avez-vous pas terminé vos études?

Vous n’avez pas terminé vos études? Vous êtes resté un moment sans travailler? Vous avez fait un tour du monde? Vous avez travaillé sur votre développement personnel? Vous avez pris le temps d’élever vos enfants ou de vous occuper d’un membre de la famille malade? C’est très bien. Et souvent, cela n’a pas de conséquence défavorable sur le déroulement de votre entretien d’embauche.

Expliquez calmement et honnêtement pourquoi il y a un «trou» dans votre CV. Ne vous inquiétez pas: rien ne vous oblige à partager des détails personnels que vous préférez garder pour vous. Expliquez brièvement ce qu’il s’est passé et, surtout, en quoi cette expérience a été bénéfique pour la personne que vous êtes aujourd’hui ou à ce que vous êtes capable de faire aujourd’hui.

2. nous voyons que vous n’êtes pas resté longtemps chez l’employeur x. Pour quelle raison?

Lorsque vous répondez à cette question lors d’un entretien d’embauche, veillez impérativement à ne pas dénigrer votre ancien employeur. Cela donnerait l’impression que vous êtes prompt à dire du mal de vos patrons, ce qui est rédhibitoire. Mieux vaut dire que la fonction / l’entreprise / la culture ne vous correspondait pas, ou que la distance domicile-lieu de travail et les horaires n’étaient pas idéaux.

3. parlez-nous de ce moment où vous avez échoué

Personne n’aime se souvenir des moments où rien ne se déroule comme prévu. Or, les interviewers aiment savoir comment vous gérez l’échec. Quelle est la meilleure façon de répondre à cette question?

• montrez comment vous avez reconnu votre échec
• comment vous avez réagi
• et comment vous l’avez utilisé pour évoluer

Expliquez donc ce que vous avez appris de vos erreurs et comment vous tirez parti de cette expérience aujourd’hui. Vous montrez ainsi clairement que vous comprenez pourquoi les choses ont mal tourné à l’époque et que vous gérez les situations difficiles – l’échec, par exemple – de façon positive et constructive.

4. quelle est votre principale faiblesse?

Cette question est souvent la préférée des interviewers. C’est le cas pendant votre entretien d’embauche? La réponse idéale montre que vous êtes sûr de vous, que vous connaissez vos forces et vos faiblesses (professionnelles) et que vous mettez des choses en place pour améliorer ce qui doit l’être.

• Exemple: «Je perds parfois la notion du temps», «je ne parviens pas à rester assis longtemps» ou «je suis assez impatient». Donnez un exemple de situation où cela a posé problème. Veillez à mettre l’accent sur ce que vous avez fait pour résoudre le problème.
   
• Exemple: «Je mets des rappels sur mon téléphone» ou «je passe généralement mes appels téléphoniques en marchant». 
   

5. si vous étiez un légume, lequel serait-ce? Et pourquoi?

On vous pose une question à laquelle vous ne vous attendiez pas du tout? Dans ce cas, il est tout à fait acceptable de ne pas répondre. N’hésitez pas non plus à l’admettre. Vous pouvez dire que c’est une excellente question qu’elle vous dépasse un peu ou que vous avez besoin d’un peu de temps pour y réfléchir. Demandez par exemple si vous pouvez y revenir à la fin de l’entretien.

Sauf si vous savez sans la moindre hésitation que vous êtes une tomate qui peut être mise en boîte à tout moment. Répondez alors que vous êtes une tomate, tout simplement.

40% des entreprises ont un code vestimentaire officiel, 25 % ont une politique officieuse.

connaissez les codes vestimentaires

business formal: le dress code le plus formel

Il est de rigueur dans les banques, les assurances, la consultance, le secteur juridique et, souvent, les fonctions de direction et de management.

Que devez-vous porter? Un costume ou un tailleur de couleur sombre ou neutre, avec un gilet, une cravate et une chemise ou une blouse neutre. 

business casual: vêtements formels avec une touche décontractée

Ce code concerne les fonctions administratives, les secteurs marketing, communication, vente, RH, IT et technique.

Que devez-vous porter? Un polo, une chemise, un pantalon habillé ou une jupe élégante. Une robe ou un tailleur-pantalon avec une blouse ou un pull sobre.

smart casual: un style vestimentaire de tous les jours, mais soigné

Il est courant dans l’enseignement, les soins de santé, l’horeca et les métiers créatifs.

Que devez-vous porter? En principe, tout est permis. Un beau t-shirt ou une robe et des baskets, pourquoi pas? N’allez cependant pas trop loin: les combinaisons short-chemise hawaïenne-tongs ou minishort-débardeur sont éventuellement acceptables pour un poste dans un bar de plage, mais pas devant une classe.
 

connaissez-vous le «casual friday»?

Cette habitude nous vient des États-Unis, où les collaborateurs d’entreprises qui appliquent un code vestimentaire formel s’habillent de façon un peu plus décontractée le vendredi.

astuce antistress

Vous êtes nerveux? Faites un exercice de respiration juste avant l’entretien, par exemple comptez 4 temps d’inspiration et 6 temps d’expiration. Le fait d’allonger l’expiration ralentit automatiquement le rythme cardiaque et a un effet apaisant.

arriver en retard🐌 

Mieux vaut arriver trop tôt que trop tard, surtout à un entretien d’embauche. La ponctualité est un signe de respect pour le temps de l’interviewer. Elle est en outre révélatrice de votre capacité à gérer le temps. Lorsque vous décrochez un entretien d’embauche, jouez donc la carte de la sécurité. Prévoyez suffisamment de temps pour faire face aux imprévus susceptibles de vous ralentir: embouteillages, trains annulés ou retardés, crevaison, ponts relevés… Vous avez plus d’un quart d’heure d’avance? C’est idéal pour vous entraîner une dernière fois avant l’entretien. 

donner une poignée de main molle🖐🏽

L’image positive et dynamique que vous voulez donner commence par votre poignée de main. Cela va encore plus loin: la «bonne» poignée de main augmente vos chances d’être engagé. Les recruteurs associent une poignée de main molle à un manque d’assurance. Ce n’est évidemment pas la meilleure entrée en matière pour un entretien d’embauche. Devez-vous pour autant «broyer» la main de votre interlocuteur? Certainement pas! Une poigne de main trop ferme est perçue comme intrusive, voire menaçante. Vous avez des doutes sur votre poignée de main? Entraînez-vous quelques fois avec votre famille et vos amis jusqu’à trouver la «bonne» pression.

ne pas établir de contact visuel 👀

Soyez attentif à votre langage corporel. Regardez le recruteur dans les yeux lorsqu’il parle. Vous ne voulez surtout pas avoir l’air désintéressé pendant votre entretien d’embauche, n’est-ce pas? De même, il est préférable de ne pas croiser les bras. Cette posture peut en effet paraître défensive. Enfin, jouer avec vos cheveux donne une impression de nervosité et de naïveté. Tout comme le fait de se toucher le visage ou de se triturer les ongles. 

répéter ce qui se trouve dans votre CV 🗣️ 

Votre CV vous a permis de décrocher un entretien d'embauche. N'oubliez donc pas que le recruteur connaît déjà le contenu de votre CV. Lors de l'entretien, ne vous contentez donc pas de répéter ce que vous y avez dit, mais utilisez-le comme point de départ. Après tout, un bon entretien d'embauche au cours duquel vous montrerez réellement ce dont vous êtes capable vous permettra d'obtenir l'emploi tant convoité.

interrompre votre interlocuteur ✂️

Personne n’aime être interrompu. Attendez donc que votre interlocuteur dise tout ce qu’il a à dire. Même si une question vous brûle les lèvres, prenez la parole lorsque vous sentez que c’est votre tour et pas avant. Il y a peut-être un emploi à la clé.

tenir des propos négatifs sur votre employeur précédent 👿

Veillez impérativement à ne pas dénigrer votre (vos) ancien(s) employeur(s). Vous donneriez l’impression d’être enclin à colporter des ragots ou à calomnier, ce qui ne jouera pas en votre faveur.

ne pas capter les signaux du recruteur 🐓

Soyez attentif aux signaux émis par le recruteur. Feriez-vous mieux de clôturer la réponse? Ou devriez-vous au contraire approfondir un thème donné? Faites donc attention à votre propre langage corporel, mais aussi à la communication non verbale de votre interlocuteur.

ne pas avoir l’air intéressé par la fonction ou l’entreprise 💼 

Vous savez que vous voulez vraiment ce poste. Il vous reste maintenant à en convaincre le recruteur. Si vous êtes réservé ou n’osez pas dire grand-chose pendant l’entretien d’embauche, vous risquez de donner l’impression que vous n’êtes guère intéressé. Par conséquent, vos chances de décrocher le poste ne seront pas très grandes. Manifestez donc clairement votre intérêt. Hochez la tête en signe d’assentiment pendant que le recruteur parle, demandez quelles sont les étapes suivantes et reprenez vous-même contact avec l’employeur si vous êtes sans nouvelles.