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Qu’est-ce que la peur de l’échec? La peur de l’échec, c’est littéralement la crainte de ne pas réussir, d’échouer. Elle peut survenir lorsque vous devez accomplir quelque chose à l’école, au travail ou même à la maison. Parfois, cette peur est si intense qu’elle engendre un stress négatif bien avant de vous lancer dans la tâche.

Souvent, la peur de l’échec cache une autre crainte plus profonde: l’angoisse de ne pas être à la hauteur, pour vous et/ou pour les autres.

Bonne nouvelle: vous pouvez apprendre à la surmonter. Bernadette Laermans — Career & Development Advisor chez Randstad RiseSmart — partage avec vous quelques idées et conseils importants pour que la peur de l’échec ne soit plus un obstacle.
 

3 étapes pour vous aider à surmonter la peur de l’échec

Osez dire — et acceptez — que vous avez peur de l’échec: c’est déjà un grand pas. Prenez une grande inspiration et félicitez-vous. Vous êtes sur la bonne voie! Vous pouvez maintenant apprendre à gérer cette peur afin de retrouver confiance en vous et de savoir ce que vous valez.

Vous ne savez pas par où commencer? Bernadette vous recommande de suivre ces trois étapes:

  1. Renseignez-vous. Apprenez ce qu’est la peur de l’échec et comment elle vous affecte, ainsi que tous ceux qui vous entourent. 

  2.  La deuxième étape est une combinaison d’autoréflexion (le fait de réfléchir sur soi-même) et de soutien extérieur. Il n’est pas facile de surmonter cette peur, osez donc demander de l’aide. Avec une personne de confiance, explorez l’origine de vos peurs. Vous pensez souvent que vous n’êtes pas à la hauteur ou que vous n’allez pas réussir? Ce sont des pensées qui vous limitent et qui n’ont généralement rien à voir avec ce dont vous êtes capable ou ce que les autres pensent de vous. Lorsque vous prenez conscience de ces pensées, vous pouvez leur donner une tournure positive. Vous pensez que vous n’en êtes pas capable, mais est-ce vraiment le cas? Et si vous essayiez quand même, que peut-il bien vous arriver?Notez également vos pensées par écrit, cela vous aidera à mieux comprendre vos habitudes, croyances et schémas de pensée.

  3. La dernière étape consiste à s’autoréguler. En d’autres termes, à prendre le contrôle de vos émotions, de votre stress et de vos pensées. La peur de l’échec vous paralyse? Dans ce cas, vous pouvez y remédier grâce à des exercices de respiration et de relaxation. C’est très important, car ce n’est que lorsque vous êtes calme que votre cerveau dispose de l’espace nécessaire pour réorienter vos pensées négatives vers quelque chose de positif, et vous aider à passer de « je n’y arriverai pas » à « je peux le faire ».

 Le meilleur moment pour pratiquer ces exercices est lorsque vous n’êtes pas envahi par cette peur. Ainsi, vous disposez du temps et de la tranquillité nécessaires pour apprendre à accepter la peur sans qu’elle prenne le dessus.  

 La peur de l’échec se concentre sur le résultat (souvent négatif). Entraînez-vous donc à vous détacher du résultat, et à apprécier le processus. Se tromper et échouer n’est pas toujours mauvais, cela fait partie intégrante de l’apprentissage et du développement personnel. Pour reprendre les mots de Bernadette, « Derrière chaque échec se cache un apprentissage ».

 Prenez conscience qu’il s’agit d’un processus. Il se peut que la peur de l’échec revienne, mais l’essentiel est de l’identifier à temps et de la neutraliser avec des exercices de respiration, de relaxation et des pensées positives avant qu’elle ne prenne le dessus.

votre carrière, un chemin à explorer

Si vous avez peur de l’échec, postuler à un emploi est généralement un grand pas en dehors de votre zone de confort. Cette peur peut vous freiner dans vos démarches ou vous pousser à procrastiner.

Commencez donc par un petit pas hors de votre zone de confort. Envoyez votre CV, même s’il n’est pas parfait ou si le poste ne correspond pas entièrement à vos attentes. Voyez cela comme un exercice. Contactez une entreprise ou, mieux encore, rendez-vous directement sur place pour demander s’ils recherchent un nouveau collègue.

Plus vous vous entraînerez, plus il vous sera facile d’affronter vos peurs. Et n’oubliez pas: le job n’a pas besoin d’être parfait et vous non plus. Si vous appréciez 50% de vos tâches, que vos valeurs correspondent (en grande partie) à celles de l’entreprise et que votre travail a un sens, c’est déjà une belle réussite. Avec le temps, ces 50% peuvent encore augmenter, mais c’est déjà un début.

 Considérez votre carrière comme une route à explorer. Prenez le temps d’observer, soyez curieux et osez partir à la découverte de nouveaux sentiers de temps en temps pour voir s’ils vous correspondent. Besoin d’un accompagnement dans votre recherche d’emploi? Les consultants de Randstad sont là pour vous aider. Ensemble, trouvons le travail qui vous convient.