Le travail étudiant vous donne plus de liberté que jamais. Par exemple, 72 % des étudiants travaillent en dehors des vacances d’été et 24 % font du télétravail. Vous envisagez de combiner vos études et votre travail ? Alors voici quatre enseignements tirés de notre sondage auprès de 1 000 jeunes.
1. le nombre de jobs étudiants pendant l’année scolaire est en hausse
L’époque où les étudiants ne travaillaient que pendant les vacances d’été est révolue. Jamais auparavant il n’y a eu autant d’étudiants au travail pendant l’année scolaire. 72 % d’entre eux, pour être exact. C’est 9 % de plus que l’année dernière.
En 2004, le sondage révélait que seuls 30 % des étudiants travaillaient pendant l’année scolaire. Pourquoi cette explosion ? Logique : parce que de moins en moins d’emplois sont pourvus. Et la législation du travail est bien plus flexible d’autrefois.
Aujourd’hui, en Belgique, les jeunes peuvent travailler 475 heures par an avec des cotisations sociales réduites. Cela vous donne une liberté totale pour choisir le nombre d’heures et le moment où vous travaillez. Toutefois, sachez qu’il y a des différences entre la Flandre, d’une part, et Bruxelles et la Wallonie d’autre part, du point de vue du nombre maximum d’heures de travail par trimestre.
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2. un étudiant sur quatre télétravaille
Vous aimeriez travailler à domicile pendant les vacances ? Le télétravail est de plus en plus populaire, y compris pour les étudiants. 24 % des jeunes travaillent à distance à temps plein ou partiel. Cela s’explique évidemment par la pandémie de coronavirus.
Nous constatons une légère baisse par rapport aux 30 % de télétravailleurs à temps plein du sondage de 2019. Mais la part des jobs étudiants hybrides – où l’on travaille en partie à domicile et en partie sur place – reste stable. Le télétravail est donc devenu une valeur sûre pour les jobs étudiants.
Pour résumer, vous avez plein d’opportunités pour organiser votre travail en fonction de vos études.
3. 19% des étudiants travaillent sans contrat
Le travail au noir reste un problème. Près d’un étudiant sur cinq n’a ainsi pas de contrat de travail. Par rapport aux années précédentes, ce nombre est toutefois retombé au niveau d’avant le coronavirus. En 2021, 26% des jobs étudiants étaient dépourvus de contrat.
Cela peut sembler tentant : si vous travaillez au noir, vous ne payez pas d’impôts sur votre salaire. Mais saviez-vous qu’en tant qu’étudiant jobiste, vous en êtes largement exempté? Vous ne payez que 2,71% de cotisations si vous travaillez moins de 475 heures par an.
Le gain de salaire ne l’emporte donc pas sur les inconvénients : vous n’êtes pas assuré et n’avez aucune protection en cas de conflit avec votre employeur.
En bref: ne commencez pas à travailler tant que votre contrat n’est pas en règle.
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4. un job étudiant a un impact positif sur votre bien-être
Pour la première fois, nous nous sommes intéressés à l’impact d’un emploi sur le bien-être mental des étudiants. Qu’avons-nous découvert Qu’un peu plus de la moitié (55%) des étudiants déclarent se sentir mieux dans leur peau grâce au travail.
Une autre raison d’avoir un job étudiant: vous apprenez beaucoup de choses qui vous seront utiles par la suite sur le marché du travail. Alors qu’attendez-vous?