Ken est né avec un pied bot, mais cela ne l’empêche pas de concourir au plus haut niveau. « En 2024, je participerai pour la première fois aux Jeux paralympiques d’été de Paris. Grâce à mon travail, je peux faire autant de sport que je veux. »
Ken travaille chez Randstad depuis 15 ans : « Je travaille comme Inhouse Consultant pour l’Intercommunale de développement de la gestion des déchets en Campine – IOK Afvalbeheer en abrégé. Je me charge de l’arrivée des nouveaux intérimaires, des contrats et la présentation du travail. »
« Je veille également au bon déroulement de la collecte des déchets. Je prépare le planning et accompagne les éboueurs », poursuit Ken.
« Mon travail me rend fier et heureux. Pour moi, travailler ne se résume pas à gagner des sous. Cela me donne la force et le courage de poursuivre mes rêves. »
permanence du matin : équilibre travail/vie privée
« J’ai aussi une permanence le matin à l’IOK. Cela signifie que je commence ma journée avec les éboueurs. C’est-à-dire très tôt », explique Ken.
« Certains seraient rebutés par ce travail, mais ce n’est pas mon cas. J’en profite pour établir le planning en fonction de mes enfants et de mon entraînement cycliste. »
la journée type de Ken
3 h 45 : réveil
4 h 15 : départ pour Geel à vélo
5 h 05 : arrivée après un trajet de 25 km
5 h 30 : début de la journée de travail
14 h 30 : fin de la journée de travail
15 h 30 : va récupérer les enfants
17 h : entraînement à vélo
« À quinze heures trente, je récupère les enfants après l’école. Nous profitons de ce moment ensemble : nous faisons les devoirs, jouons ou bien cuisinons. À dix-sept heures, Ken commence son entraînement à vélo. Mon épouse se charge alors à nouveau d’eux. Lorsqu’on travaille tous les deux, il faut que les tâches respectives soient bien claires. »
« Je trouve que mon équilibre travail/vie privée est parfait. J’ai le même emploi du temps depuis 15 ans, et tout est fixé de façon minutieuse. Cela me donne de la satisfaction, du temps pour voir les enfants et pour pratiquer mon sport. »
la discipline : au travail et dans le sport
« Mon travail m’aide à être meilleur en tant que sportif », déclare Ken. « Comme j’exerce mon métier seul, j’ai l’habitude de m’occuper de tout. C’est la même chose dans le sport : sans discipline, on n’y arrive pas. »
« Je représente Randstad au sein d’IOK Afvalbeheer. J’ai donc des responsabilités, raison pour laquelle il ne dépend que de moi d’être sur mon vélo tous les jours. »
Mon travail m’aide à être meilleur en tant que sportif.
« Certains prétendent qu’on est rouillé si on occupe longtemps le même poste au sein de la même entreprise. Mais je ne le vis pas de cette façon », ajoute Ken. « Tout dépend de votre attitude et des opportunités que vous saisissez. »
« S’épanouir dans son travail ne signifie pas nécessairement accéder à un poste plus élevé et gagner plus d’argent. On peut le faire en gardant le même emploi. C’est ainsi que, d’abord consultant inexpérimenté, j’ai désormais 15 années d’expérience. Je me sens confiant et mes collègues me respectent. Cela me permet de m’épanouir pleinement, jour après jour. »
« Dans le sport aussi, je saisis les opportunités quand elles se présentent. Même lorsque les événements sont contre moi. À 18 ans, on m’a dit que je n’étais plus autorisé à participer à des courses internationales. J’ai ressenti un vrai vide pendant quelques mois. Mais même là, j’ai décidé de ne pas baisser les bras. Il y a quelques années, lorsque la perte de force de ma jambe est devenue plus gênante, j’ai demandé le statut d’athlète paralympique. »
les Jeux paralympiques : un exemple pour les autres
Vous entendrez peut-être souvent le nom de Ken De Feyter dans deux ans. « En 2024, je participerai aux Jeux paralympiques de Paris. Je vais concourir dans quatre disciplines cyclistes différentes : la course sur route, le contre-la-montre et deux courses sur piste. J’ai donc quatre chances de gagner une médaille », dit Ken en riant.
« Je suis super motivé et j’espère devenir un porte-étendard pour d’autres athlètes handicapés. Plus qu’une médaille, je veux faire bouger les autres. »
J’espère devenir un modèle pour les personnes handicapées.
« Je pense que lorsque des personnes handicapées commencent à faire du sport, elles (re)trouvent plus vite le chemin du travail. En faisant de l’exercice et en poursuivant de petits objectifs pour vous-même, vous avez plus confiance en vous. Vous voyez que vous pouvez encore faire des choses. Même des choses nouvelles et inconnues. »
Vous aussi, vous avez envie de trouver un travail qui vous convient ? Faites-le avec Randstad !