la pénurie sur le marché du travail et la quatrième vague boostent le travail étudiant.
Le travail étudiant a durement souffert du coronavirus l’année dernière. Au paroxysme de la crise, durant les vacances de Pâques 2020 (premier lockdown), le travail étudiant est allé jusqu’à reculer de deux tiers (- 65,7%) par rapport à la même période l’année précédente. 2021 fut l’année de la relance : aux dernières vacances de Pâques, Randstad Group, leader sur le marché du travail étudiant, constatait déjà un solide redressement, qui s’est d’ailleurs confirmé cet été. On dénombrait alors à peu près autant d’étudiants jobistes qu’avant le Covid. Ces dernières semaines, le travail étudiant a encore rebondi de plus belle. La conjonction de la reprise économique, du traditionnel pic de fin d’année et de l’indisponibilité massive des travailleurs malades entraîne une forte hausse de la demande de travail étudiant. On recense à peu près la moitié d’étudiants jobistes en plus qu’à la même période en 2019 (pré-Covid).
L’effet cumulé de la pénurie globale sur le marché du travail, des nombreux cas de quarantaine dans les entreprises et du pic traditionnel de fin d’année dans de multiples secteurs amène Randstad Group à constater depuis quatre semaines une augmentation de 46% du nombre d’étudiants au travail par rapport à la même période en 2019 (pré-Covid). Soit une moyenne de 3.300 étudiants par jour au cours des quatre dernières semaines.
Le gros de la demande se concentre dans les secteurs classiques qui fonctionnent généralement bien en fin d’année : grande distribution, commerce de détail et quelques secteurs qui connaissent un regain d’activité en ce moment, comme la logistique.
« Alors que le Covid jouait encore les trouble-fête pour le travail des étudiants en 2020, voilà qu’il booste à présent la demande sur le marché des étudiants. On s’attend d’ailleurs à ce qu’un grand nombre d’entreprises soient confrontées à une absence massive de personnel la semaine prochaine, car aux actuels cas de maladie et de quarantaine s’ajoutent encore des travailleurs contraints de rester à la maison pour leurs enfants, dont l’école a avancé d’une semaine les vacances de Noël »