le nombre d'étudiants qui travaillent retrouvent quasiment son niveau de 2019, le nombre moyen d’heures travaillées reste inférieur.
L'été est traditionnellement la période la plus importante pour le travail étudiant. Avec une baisse de 24% (à la fois en heures et en nombre d’étudiants), le premier mois des vacances d'été de l'année dernière a encore été fortement impacté par la pandémie de corona. Et même lors des dernières vacances de Pâques, malgré une forte reprise, le travail étudiant restait à la traîne. Cette perte est maintenant effacée. Le nombre d'étudiants qui travaillent est de retour au niveau pré-corona. C'est ce qui ressort d'une analyse de Randstad Research basée sur le nombre d'étudiants travaillant chez le prestataire de services RH Randstad Group, leader du marché dans le domaine du travail étudiant en Belgique.
le nombre d'étudiants qui travaillent revient au niveau de 2019.
Les chiffres du mois de juillet témoignent un double constat : d'une part, le nombre d'étudiants actifs est quasiment revenu au niveau de l'année record 2019 (-1 %). C'est une augmentation de 21% par rapport à juillet de l'année dernière. En revanche, au niveau du nombre d'heures travaillées, on constate encore une baisse de 10 % par rapport à 2019. Il s'agit toutefois d'une augmentation de 23 % par rapport à l'an dernier. Concrètement : les étudiants qui travaillaient en juillet ont réalisé en moyenne une demi-heure de plus avec 21 heures par individu par rapport à 2020 (20,5 heures) et 2 heures de moins qu'en 2019 (23 heures).
Lors des dernières vacances de Pâques, nous avons déjà pu constater une forte reprise. À cette époque, il y avait plus de deux fois plus d'étudiants qui travaillaient par rapport aux semaines de Pâques catastrophiques de l'année dernière. Cette reprise s'est maintenant également poursuivie au cours du premier mois de juillet, nous rapprochant du niveau de l'année record 2019. La récupération en nombre d'heures est légèrement plus lente. Cela est principalement dû au fait que les secteurs qui emploient traditionnellement de nombreux étudiants ne fonctionnent pas encore à pleine capacité. Il suffit de penser aux parcs d'attractions, au secteur événementiel et à la restauration. De plus, la crise corona n’est pas la seule déception. Le mauvais temps en juillet joue aussi, bien sûr. Car plus il fait beau, plus l’affluence se marque en bord de mer.
des étudiants également au travail dans les centres de vaccination.
De nombreux étudiants ont également trouvé un emploi étudiant lié au corona dans un centre de dépistage ou de vaccination. Par exemple, Randstad Group employait en moyenne plusieurs centaines d’étudiants dans les centres de vaccination sur l’ensemble du territoire.