En 2019, pas moins de 465.000 étudiants ont travaillé pendant les mois d'été, un record historique. Mais le fait que ce record ne serait pas battu cette année est clairement apparu dès le début de la pandémie de corona. Pendant les vacances de Pâques, la situation est devenue carrément catastrophique, avec une baisse de pas moins de 66%. Heureusement, la situation s'est améliorée par la suite. Randstad a enregistré une baisse de 24% (en heures et en nombre de personnes) le premier mois des vacances d'été. Si cette tendance se maintient pendant les vacances d'été, cela correspondra à 116.000 étudiants de moins au travail.
recul dans la plupart des secteurs
Quelle est l'influence du corona sur le marché du travail des étudiants? Après la baisse désastreuse pendant les vacances de Pâques (en plein lockdown), où deux jobs d'étudiant sur trois ont été supprimés, la situation s'est améliorée progressivement les mois suivants. Mais les chiffres sont restés bien en deçà de ceux de l'année 2019, année record. Restait à voir comment la situation allait évoluer pendant les vacances d'été, depuis toujours la période pendant laquelle travaillent la plupart des étudiants. L'année dernière, ils étaient pas moins de 465.000.
Les chiffres du premier mois des vacances d’été montrent que la chute est d'environ 24%, tant en heures qu'en nombre de personnes. La baisse de la demande pour des jobistes ne s'est donc pas traduite immédiatement en nombre moyen d'heures plus réduit par étudiant. On peut estimer sur cette base que, si la tendance actuelle se poursuit, 116.000 étudiants de moins auront travaillé durant ces vacances d’été. Ce recul touche pratiquement tous les secteurs. L'horeca et les parcs d'attraction enregistrent une baisse de respectivement 50 % et 30 %. De nombreux secteurs industriels (métallurgie, alimentation), ainsi que les banques et les assurances, emploient moins d'étudiants cette année. Dans la construction et la chimie, la baisse est relativement réduite (-15%). Seuls le commerce alimentaire de détail, la logistique et le secteur de la santé emploient plus ou moins le même nombre d'étudiants. Aucun secteur important n'emploie davantage d'étudiants que l'année dernière.
amélioration progressive pendant le mois de juillet
Une bonne nouvelle, toutefois: le marché du travail des étudiants s'est redressé tout au long du mois de juillet. Au début du mois, la baisse dépassait encore les 30 % par rapport à l'année dernière, mais au fil des jours, ce chiffre a diminué, à environ 18%. Si le recul du travail des étudiants était encore plus fort que celui des intérimaires au début du mois (30% et 20% respectivement), il était rattrapé à la fin de celui-ci.
l'avenir s’avère incertain
Suite au renforcement la semaine dernière des mesures contre le corona, il n'est pas certain que la tendance positive de ces dernières semaines se poursuivra au cours des prochains mois d'été. À Anvers, par exemple, plusieurs demandes pour des jobistes au mois d'août ont été annulées la semaine dernière. Le renforcement des mesures anti-corona jouera probablement un effet modérateur.
les étudiants télétravaillent aussi
On observe une nouvelle tendance intéressante chez les étudiants: le télétravail fait son entrée chez eux aussi. Les entreprises autorisent le télétravail non seulement pour les étudiants qui y travaillaient déjà auparavant, mais aussi pour ceux qui débutent. Il serait difficile de trouver un plus bel exemple de normalisation du télétravail.