Avant la crise financière, les banques étaient considérées comme des employeurs attrayants, comme en témoigne l'enquête annuelle Randstad Employer Brand Research. Après 2008, cette réputation a beaucoup souffert et le secteur n'a pas encore retrouvé tout son attrait. “C'est surtout un problème d'image”, analyse Karel Van Eetvelt, CEO de Febelfin.
“Les banques qui permettront à leurs collaborateurs de rester 'employables' n'auront aucun mal à attirer des candidats.” - Karel Van Eetvelt, CEO de Febelfin
Selon l'enquête menée par Randstad, en 2008, le secteur financier figurait dans le Top 3 des employeurs les plus attractifs. Cette année, les banques et les assurances sont retombées à la 12e place du classement.
“C'est surtout un problème d'image”, explique Karel Van Eetvelt. “Par comparaison aux autres secteurs, les banques offrent une rémunération séduisante et sont attentives à l'équilibre entre la vie privée et la vie professionnelle de leurs collaborateurs.”
Un constat confirmé par l'enquête de Randstad, puisque le secteur financier occupe la 3e place dans la catégorie “équilibre vie privée et professionnelle”. C'est surtout aux aspects “sécurité d'emploi” et “ambiance de travail” (17e place) que les banques doivent leur mauvais classement global.
encourager l'esprit d'entreprise
Pour inverser la tendance, Karel Van Eetvelt compte encourager l'esprit d'entreprise et le sens de l'initiative au sein du personnel. “Les banques ont parfois tendance à cloisonner leurs collaborateurs dans un cadre trop rigide et avec des tâches bien définies. En stimulant la créativité des employés, le secteur devrait redevenir attirant, en particulier pour les jeunes.”
Les banques naviguent aujourd’hui dans des eaux agitées, souligne encore le CEO de Febelfin. “La numérisation est en train de transformer totalement le secteur. Cela signifie, comme dans d’autres domaines, qu’on n’occupe plus un emploi à vie. Les collaborateurs doivent être prêts à se former en permanence, à évoluer, à occuper d’autres fonctions.
investir pour l’avenir
Febelfin s’attaque à ce problème en lançant une nouvelle politique de formation et d’approche du marché de l’emploi. Avec un principe de base: la formation continue.
Les formations n’ont pas immédiatement une valeur ajoutée pour l’employeur qui les propose”, prévient Karel Van Eetvelt. “Or, l’important, c’est l’avenir de chaque collaborateur. Et les banques qui permettront à leurs collaborateurs de rester ‘employables’ n’auront aucun mal à attirer des candidats. Je suis confiant dans le fait que le secteur financier pourra retrouver son attrait en tant qu’employeur.
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