Les étudiants travaillent 50 jours par an en moyenne, soit sept de plus qu'en 2017. C'est ce que révèle la nouvelle étude qui leur est consacrée par le prestataire de services en ressources humaines Randstad. En outre, ils sont près de deux sur trois à juger que la nouvelle loi sur le travail des étudiants ne va pas assez loin. Ils voudraient pouvoir travailler plus de 475 heures par an aux mêmes conditions avantageuses.
"Des étudiants trop actifs sur le marché du travail pendant leurs études courent le risque de commencer leur carrière avec retard." - Elin De Vits, porte-parole de Randstad
L'an passé, notre pays comptait plus d'un demi-million d'étudiants jobistes. Presque la moitié d'entre eux ont trouvé du travail via une agence d'intérim. Le secteur du travail intérimaire exerce ainsi une fonction de pont importante entre les jeunes et les employeurs. Quelque 33,2% des travailleurs intérimaires sont des étudiants.
près de 80% travaillent
Sur les 1.000 étudiants interrogés (de plus de 15 ans), 78% ont un job d'étudiant. La plupart d'entre eux l'exercent pendant les vacances d'été (72%, chiffre qui n'a jamais été aussi élevé) et le reste de l'année scolaire/académique (60%). Les étudiants de moins de 18 ans travaillent 41 jours en moyenne, contre 57 jours pour ceux qui sont âgés de 22 à 25 ans.
La nouvelle loi relative au travail étudiant, en vigueur depuis le 1er janvier 2017, n'a visiblement pas manqué son objectif. La durée maximale pendant laquelle les étudiants peuvent travailler moyennant des cotisations sociales réduites a été portée de 50 jours à 475 heures. Cela accroît la flexibilité mais comporte des risques, ainsi que le démontre l'étude de Randstad.
attention avec la flexibilité
Quelque 17% des étudiants travaillent pendant les heures d'école. Et environ la moitié des étudiants y ont déjà été invités par un employeur. "Les étudiants trop actifs sur le marché du travail pendant leurs études courent le risque de commencer leur carrière avec retard", prévient Elin De Vits, porte-parole chez Randstad.
Les résultats de l'étude Randstad semblent ainsi indiquer que la nouvelle législation sur le travail des étudiants se heurte peu à peu aux limites du système.
geen impact op zwartwerk
De flexibele studentenwetgeving slaagt er voorlopig niet in om het zwartwerk terug te dringen. De eerste peiling vorig jaar wees met 13% zwartwerkers nog op een daling. Vandaag is dat aantal opnieuw gestegen. 17% van de studenten zegt zonder contract te werken. Bij de min-18-jarigen gaat het zelfs om één student op vier.
studentenjob als rekruteringskanaal
58% van de studenten kiest de studentenjob helemaal niet in functie van hun studies. Elin De Vits: 'Studenten lijken vooral op de korte termijn te denken. Ze beseffen te weinig dat een studentenjob ook nuttige ervaring kan opleveren, om met een sterker cv de arbeidsmarkt te betreden.'
Maar ook de bedrijven onderschatten studentenjobs als rekruteringskanaal. 'Op een arbeidsmarkt waar de vraag naar studenten op sommige locaties en tijdstippen groter wordt dan het aanbod, hebben bedrijven er absoluut baat bij om ook bij deze doelgroep hun troeven extra in de verf te zetten', besluit Elin De Vits.
Nog meer opmerkelijke cijfers…
- 14% van de studenten werkt niet: noch betaald, noch als vrijwilliger.
- studenten werken het meest in de detailhandel (21%), de horeca (17%) en de overheid/non-profit (14%).
- één student op vier werkt ook tijdens de blok- en/of examenperiode.
- het aantal studenten dat regelmatig werkt tijdens de week is op één jaar tijd toegenomen van 26% naar 44%.
- één student op vier geeft zelf aan dat werken tijdens het schooljaar een negatieve invloed heeft op de studieprestaties
- anno 2018 werken dubbel zo veel studenten tijdens het schooljaar als bij de eerste Randstadmeting in 2004 (30%).