À l'heure où le monde réel et le monde virtuel s'entremêlent toujours plus sur les lieux de travail modernes, est-ce une bonne ou une mauvaise nouvelle pour les travailleurs? Cela va-t-il rendre leur travail plus facile, plus intéressant ou plus varié? Ou seront-ils écartés du marché de l'emploi en raison de leur faible valeur ajoutée en comparaison avec les machines? Jacques van den Broek, CEO de Randstad, a déjà réfléchi à la question.
un impact positif
« Pour la plupart, cela aura indéniablement un impact positif », affirme Jacques Van den Broek. « Il n'est pas question d'un scénario de fin du monde où tout le monde perdra son boulot. Certaines études révèlent néanmoins qu'environ un emploi sur six risque de disparaître avec l'automatisation. Si près de 70 pour cent du contenu d'un travail spécifique peut être automatisé en confiant les tâches répétitives à une machine, c'est aussi probablement ce qui va se passer. »
« Ce qui est absolument certain », ajoute van den Broek, « c'est que le contenu de pratiquement toutes les fonctions va changer au cours des prochaines années. Pattie Maes, professeure belge attachée au Massachusetts Institute of Technology, a récemment expliqué lors d'un évènement Randstad dans quelle mesure les outils numériques joueront un important rôle de support dans la façon dont nos métiers seront exécutés à l'avenir. »
une seule certitude
« Les entreprises doivent dès lors rapidement découvrir comment la technologie influencera leur secteur. Et quel impact cela aura sur leur modèle économique. Il ne faut pas qu'elles tardent trop longtemps, à mon avis. Chez Randstad, nous avons par exemple déjà répertorié il y a plusieurs années toutes les startups ayant trait aux RH. Nous avons ainsi un aperçu de l'influence future des technologies sur notre secteur. Les travailleurs, pour leur part, doivent prendre conscience qu'ils ne peuvent pas compter indéfiniment sur leur employeur pour leur recyclage professionnel. Et qu'ils ne doivent pas non plus compter indéfiniment qu'ils pourront rester chez le même employeur toute leur vie. Leur seule certitude réside dans leurs compétences individuelles. Ils doivent par conséquent s'assurer en permanence que ces compétences sont encore pertinentes. »
de enige zekerheid
“Bedrijven moeten dan ook zo snel mogelijk uitvissen wat technologie voor hun sector gaat meebrengen. En wat de impact wordt op het business model. Daar mogen ze niet te lang mee wachten, denk ik. Bij Randstad hebben we bijvoorbeeld enkele jaren geleden al alle startups in kaart gebracht die zich met HR bezighouden. Zodat we een beeld krijgen van wat technologie voor onze sector gaat betekenen. Werknemers moeten zich dan weer bewust zijn dat ze niet oneindig mogen rekenen op hun werkgever om hen bij te scholen. Dat ze er niet oneindig op mogen rekenen dat ze heel hun leven bij een werkgever gaan blijven. De enige zekerheid die ze hebben, zijn hun eigen vaardigheden. Ze moeten dus voortdurend checken of die vaardigheden nog relevant zijn.”