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Depuis le 9 juin, nous pouvons retourner au bureau. Certains collaborateurs sont tout à fait prêts, d’autres sont plutôt effrayés à cette idée. Voici quatre conseils de Pascal Meyns, Safety Manager chez Randstad, pour un retour sûr et fluide au bureau.

conseil 1 : la communication avant tout

Vos collaborateurs peuvent revenir au bureau un jour par semaine, et 20 % de votre personnel peut être présent. N’est-ce pas ? Oui, mais pas tout à fait.

« En tout premier lieu, il faut clarifier les choses », recommande Pascal. « La règle d’un jour par semaine et des 20 % ne vaut que pour les fonctions qui peuvent être effectuées à 100 % depuis le domicile. À vous de vérifier quelles fonctions (ne) tombent (pas) sous cette règle au sein de votre entreprise. »

« Une fois ceci établi, il est important de mettre au courant vos collaborateurs. Comment ? En utilisant tous les canaux à votre disposition, et aussi souvent que nécessaire. »

 

conseil 2 : pas trop de hâte, mais de la compréhension

Dès le 1er septembre, le but est de pouvoir retravailler dans des ‘conditions normales’. « Considérez la phase entre le 9 juin et le 1er septembre comme une période transitoire. Certains de vos collaborateurs sont réticents à l’idée de retourner au bureau ? Accordez-leur du temps et surtout, montrez-vous compréhensif(ve). Peu à peu, cela permettra de lever les réticences à retourner physiquement au travail. »

N’obligez donc pas vos collaborateurs à revenir. « Vos collaborateurs qui n’ont aucun souci à revenir vont automatiquement rassurer leurs collègues inquiets », affirme Pascal. C’est la meilleure façon de leur montrer que tout est sous contrôle, et vous ne devez même rien faire !

 

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Vos collaborateurs qui n’ont aucun souci à revenir vont automatiquement rassurer leurs collègues inquiets

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conseil 3 : un mix de règles et de bon sens

D’après Pascal, il s’agit de créer un environnement sûr, sans pour autant interdire ou forcer. « Au début de la crise, nous avions besoin de règles. Cela nous procurait un sentiment de contrôle. Aujourd’hui, il est temps de refaire appel au bon sens. »

« Certaines règles ne sont pas discutables. Se laver les mains, aérer et respecter les distances reste important. Mais pour le reste, on peut lâcher du lest. Votre collaborateur/trice veut porter un masque ? Très bien, mais il n’y a aucune obligation. Le moment est venu de laisser à nos collaborateurs le soin d’évaluer, réfléchir et agir », explique Pascal.

 

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Votre collaborateur/trice veut porter un masque ? Très bien, mais il n’y a aucune obligation

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« Peu à peu, il faut retourner à un fonctionnement normal. Ce qui ne veut pas dire qu’il ne faut plus se laver les mains. Mais par contre, on peut laisser tomber le gel désinfectant et se recontenter d’un lavage au savon et à l’eau. »

Découvrez comment vous pouvez inciter vos collaborateurs à respecter la distanciation grâce au nudging, sans aucune interdiction explicite.

conseil 4 : pensez long terme

Le télétravail s’est installé, et le travail hybride devient la nouvelle normalité. Concrètement, le travail ne ressemblera donc plus jamais à ce qu’il était avant la crise. « Alors ne vous préparez pas à accueillir tous vos collaborateurs, et au moment de prévoir des adaptations, pensez au futur. Un exemple concret ? Un système qui permet à vos collaborateurs de réserver leurs journées au bureau.»



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avec ces 4 conseils et du courage, tout ira bien

C’est la deuxième fois déjà que nous devons appliquer un changement de comportements, et ce en moins de deux ans. Le premier a limité nos libertés au profit de règles strictes. Cette fois-ci, nous remplaçons les règles strictes par du bon sens. « C’est un défi, sans aucun doute, mais si vous suivez ces quatre conseils, tout ira bien !»

Lisez-en plus sur la sécurité et le bien-être au travail d’après Pascal.

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