Lorsque Gaëlle Bruggeman s'est vu signifier son licenciement, le choc a été violent. En six mois, la jeune ingénieure a changé de secteur, de job et de fonction en travaillant sur elle-même avec l'aide de Galilei-Randstad.
prendre votre carrière en main via outplacement
Au départ, c'est une histoire banale. Désolante, mais banale. Gaëlle Bruggeman, ingénieure de formation, est licenciée par la multinationale où elle travaille : « Restructuration mondiale ! Vous imaginez le choc ! »
La multinationale en question a tout de même fait un geste : elle a payé un programme d'outplacement à Gaëlle Bruggeman alors que rien ne l'y obligeait. Un programme « dont j'ai essayé de tirer le meilleur parti, raconte l'intéressée. Au départ, j'ai beaucoup apprécié l'aide psychologique que j'ai reçue. Par la suite, j'ai bénéficié d'un accompagnement qui m'a amenée à réfléchir sur mes qualités et mes défauts, sur mes atouts et mes faiblesses, sur la manière dont j'entrevoyais mon avenir aussi ».
Aujourd'hui, Gaëlle Bruggeman travaille dans une PME où son poste de project engineer correspond mieux à sa formation. La jeune femme apprécie, dit-elle, « le côté humain qu'offre le travail dans une entreprise d'une vingtaine de personnes ».
nieuwe richting
Outplacement is slechts een van de middelen om iemands carrière opnieuw richting te geven. De wet verplicht werkgevers om outplacement te geven aan ontslagen werknemers die recht hebben op een vooropzeg van meer dan dertig weken. Maar ook werkgevers die niet verplicht zijn, doen soms een beroep op coachings bij een ontslag. Anderen zien het dan weer in een breder kader, als een middel om de inzetbaarheid en de mobiliteit van hun personeel te verbeteren.
De doelgroep is dus bijzonder groot. Want er zijn ook werknemers die op eigen initiatief hun carrière in handen nemen. Ze willen niet alleen hun inzetbaarheid verhogen, maar ook hun professionele mobiliteit, hun waarde op de arbeidsmarkt en dus hun mogelijkheden om te evolueren naar een job die meer aanleunt bij hun eigen verwachtingen. 'In dat geval spreken we eerder over een carrière-reflectie. Een zoektocht naar de zin van de job', aldus Marie-Noëlle van Hoorebeke.
« Grâce à l'outplacement, j'ai pu m'interroger sur mes qualités et défauts, sur mes atouts et mes faiblesses »
gérer sa carrière
Pour Marie-Noëlle van Hoorebeke, Business Manager chez le spécialiste de l'outplacement Galilei-Randstad, « cet exemple montre qu'il est possible de gérer sa carrière et de passer, notamment grâce à l'outplacement, d'une multinationale à une PME ». L'outplacement n'est toutefois qu'un des moyens, souvent obligé, de gérer sa carrière. La loi l'impose aux employeurs lorsque la personne licenciée a droit à un préavis de plus de 30 semaines, mais certains employeurs y recourent sans y être obligés – c'est le cas de la multinationale qui employait Gaëlle Bruggeman – et d'autres envisagent les choses de manière plus large pour favoriser l'employabilité et la mobilité de leur personnel.
Bref, la cible est large, d'autant qu'il faut y ajouter les employés qui prennent eux-mêmes l'initiative de gérer leur carrière pour augmenter leur employabilité, leur mobilité professionnelle, leur valeur sur le marché de l'emploi et donc leurs chances d'évoluer vers un job qui correspond mieux à leurs attentes. Dans ce cas, dit Marie-Noëlle van Hoorebeke, il s'agit plutôt d'une « réflexion de carrière, d'une quête de sens dans le métier que l'on exerce ».