Le nombre de personnes inscrivant l'attention portée à l'environnement et à la société dans leur top cinq des critères déterminants pour l'attractivité d'un employeur n'a jamais été aussi élevé. C'est l'un des constats les plus frappants du Randstad Employer Brand Research (l'étude sur l'attractivité des employeurs en Belgique menée par Randstad).
Randstad Research mène, chaque année, une étude sur la qualité de la marque d'employeur des plus grandes entreprises belges. Pour la dix-neuvième fois consécutive, Randstad a recueilli, en collaboration avec TNS, l'opinion de 14 000 personnes âgées de 18 à 65 ans. Cette année, l'étude s'est penchée sur la marque d'employeur des entreprises des secteurs privé et public.
Les résultats confirment certaines certitudes. C'est le salaire qui, de loin, conserve la première place parmi les critères déterminant le choix d'un employeur. Or, le rapport d'étude que Randstad a présenté à la fin du mois d'avril contient également des constats très surprenants. En voici quatre.
1. l'environnement et la société n'ont jamais été aussi importants
Le salaire, l'ambiance de travail, la sécurité d'emploi, ... Les principaux critères qui déterminent le choix d'un employeur restent traditionnellement les mêmes. Toutefois, dans le cadre de l'étude « Employer Brand » menée par Randstad en 2019, près d'un répondant sur cinq a également placé la protection de l'environnement et de la société parmi les cinq premiers critères. L'attention portée à la responsabilité sociétale de l'entreprise n'avait jamais été aussi décisive dans le choix d'un employeur que cette année. Ce souci de l'environnement a même été inclus par 25% des jeunes dans leurs critères.
« C'est en effet frappant », déclare Jan Denys, Director External Communication & Public Affairs de Randstad.
« Ce n'est pas souvent qu'un critère acquiert si rapidement une position si importante en si peu de temps. Les études des prochaines années devront confirmer s'il s'agit véritablement d'une nouvelle tendance. Mais c'est en fait une question qui appelle un débat plus large. En tout état de cause, les entreprises devront dorénavant prêter une attention plus soutenue à l'environnement et à la société, quelle que soit leur incidence sur la marque d'employeur. »
2. le secteur public est un employeur plus attractif que le secteur privé
Dans l'ensemble, le secteur public demeure beaucoup plus attractif que le secteur privé. Environ 42 % se déclarent attirés par un travail auprès d'un employeur public spécifique. La moyenne dans le secteur privé est de 34 %. « En revanche, l'écart se rétrécit », relève Jan Denys. « La différence de 16 points de pourcentage en 2012 a été ramenée à 8 points de pourcentage. Mais le constat est clair: même en temps de haute conjoncture, le secteur public reste un employeur plus attractif. »
L'équilibre travail – vie privée demeure un critère décisif. Les entreprises devront donc y porter une attention toute particulière.
3. les jeunes n'attachent pas plus d'importance que la moyenne à l'équilibre travail-vie privée
L'étude confirme également que l'équilibre travail – vie privée n'est pas plus important que la moyenne aux yeux des jeunes. C'est même plutôt l'inverse. Le critère équilibre travail – vie privée affiche le score le plus faible chez les moins de 25 ans et le plus élevé chez les 35 à 54 ans. Il ne reperd du poids que passé l'âge de 55 ans. « Le score est en lien direct avec le fait d'avoir des enfants », explique Jan Denys. « Il n'empêche que l'équilibre travail – vie privée demeure un critère décisif quant au choix d'un employeur. Les critères salaire, sécurité d'emploi et ambiance de travail sont les seuls à obtenir un score plus élevé. Les entreprises devront donc y porter une attention toute particulière. »
4. la sécurité d'emploi demeure importante en période de haute conjoncture
Deux travailleurs sur trois sont disposés à troquer une partie de leur salaire contre un emploi sûr. Plus précisément: en moyenne, les répondants sacrifieraient 6% de leur salaire au profit de la sécurité d'emploi. Les plus jeunes sacrifieraient 9% de leur salaire. « Cela indique à quel point la sécurité d'emploi est importante », déclare Jan Denys. « Si 64% veulent échanger du salaire contre la sécurité d'emploi, cela en dit long sur l'importance de cette sécurité, même en période de haute conjoncture. »
Als 64% loon wil ruilen voor werkzekerheid, dan zegt dat iets over hoe groot het belang van die zekerheid blijft, zelfs als de economie het goed doet.